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e muet : (ni
é ni è) :
se prononce dans les mots : "de" et "que"
comme en français,
se prononce à la fin des mots "fraternidade",
"cidade", "igualdade", "idade",
"vontade", comme dans le mot français "brandade"
(de morue...),
et dans la 2e syllabe de "fraternidade" (pas comme
en français ni en espagnol).
"é"
et "ó" : en portugais, l'accent aigu signifie
un son ouvert.
"é"
se prononce donc [è] ; le mot portugais "é"
est le verbe être : "é"= "est".
"ó" se prononce comme le "o" de "or",
contrairement à sa traduction "ô".
voyelles nasales
:
Le "on" ou "om" portugais se prononce
comme le "on" français ("sombra").
Le "an" portugais se prononce presque comme le "in"
français ("Grândola").
Le "en" portugais est plus aigu que le "in"
français ("dentro").
Le "n" ou le "m" se prononcent, légèrement,
en plus de la voyelle nasale à l'intérieur d'un
mot, devant une consonne occlusive ([Grin-ndola], [son-mbra]).
Mais à la fin d'un mot, le m ne se prononce pas (il
signifie seulement la nasalisation) : "em" que l'on
peu simuler en "ègne" (mais surtout pas "ème").
Le "ão"
(não) est une diphtongue que l'on peut commencer pratiquement
par "an" et terminer par "w" (éviter
"ah-oh" !).
De même le "m" de l'article indéfini
"um" ne se prononce pas. Ici "um" se réduit
à un simple
[w] : "Em
cada_esquina um amigo" = [ègn kadaïchkina
wamigou]
Chuintement :
(chiado) il est limité au Portugal et à la région
de Rio de Janeiro au Brésil.
Le "s" en fin de syllabe est chuinté et devient
[ch] :
esquina [ichkina], rosto [rochtou], mais [maich].
S'il est suivi d'un mot qui commence par une voyelle et si
le locuteur fait la liaison, le chuintement disparaît
et le "s" se prononce [z] : "mais ordena"
[maiz ordéna].
Eviter [maich ordéna] qui est une caricature... (écoutez
José Afonson et Amalia Rodrigues).
DD.
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